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Bien sûr que ce festival prétentieux se la joue international en exhibant des rouleaux de pellicule venus des quatre coins du globe, comme si ça allait soudainement illuminer notre lanterne sur le sens de la vie. C’est juste un barnum de frime intellectuelle qui tente tant bien que mal de masquer la vacuité des bobines qu’on nous sert. On se pâme devant l’exotisme sans oser s’aventurer hors des sentiers battus de la banalité rassurante. Des pontes de la réalisation se frottent aux wannabes en quête de clins d’œil dans ce grand cirque de crédibilité, où tout le monde en fait des caisses pour se démarquer dans cette jungle de prétentions.
Entre les conférences à te piquer la vue et les débats aussi vivifiants que le plat du jour, le Festival des 3 Continents se trémousse dans sa bulle d’illusion où l’art et l’ennui se mélangent joyeusement. Le rendez-vous annuel de l’autosatisfaction culturelle, où les participants se kiffent davantage dans le miroir que devant l’écran, nous rappelle que la prétention se trimballe partout, même sans pop-corn. Pourtant, parmi tout ce bazar intellectuel, de temps en temps, un film parvient à percer la croûte et à toucher au cœur, soufflant un vent frais sur les bavardages creux pour révéler quelques joyaux inattendus qui mériteraient presque le détour.
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