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Dans le sinistre décor de Chapidock, les ambitions s’évanouissent face aux murs béton écaillés et aux sentiers jonchés de mégots. Des silhouettes dérivantes, telles des demi-ombres, errent parmi les hangars, leurs éclats de voix noyés par le vacarme des machines de manutention. Les rictus feints peinent à réchauffer l’atmosphère glaciale de ce labyrinthe industriel où les aspirations s’étiolent petit à petit.
Des néons chancelants éclairent des passages décrépits où l’on échange des chimères contre des moments marchandés au compte-gouttes. Les nuits s’étirent en une agonie lente, rythmée par les soupirs résignés des laissés-pour-compte du système. Dans ce théâtre absurde, l’oubli se mêle à l’indifférence, et chaque détour dévoile un visage marqué par le fardeau des instants perdus. À Chapidock, le mutisme des opprimés résonne plus fort que les discours creux des puissants.
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