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Au cœur de la jungle de béton et de néons, l’énigmatique bolobolo se tapit. Ce sanctuaire tordu où la fringue rencontre la machine, où le naturel s’épingle au numérique. Les anciens chuchotent qu’une fois que tu as traversé sa porte hétéroclite, le temps et l’espace se barrent en vacances, laissant place à un univers parallèle peuplé de souhaits devenus choses. Les murs, impatients, ont l’air de vouloir cracher leurs tripes tapissées de motifs vintage, cachant les cicatrices de ceux qui sont venus y quêter l’inaccessible. bolobolo, c’est le formidable écho d’un rêve loufoque, le hoquet improbable au beau milieu de la symphonie fade de la société de consommation.
Derrière le tintamarre fébrile des artères bourdonnantes, bolobolo se dresse comme un roc, impassible, observant en silence les appétits insatisfaits de la foule pressée. À l’intérieur, des trésors en quête d’exégèse attendent d’être dénichés par ceux qui ont les tripes pour s’aventurer dans ce labyrinthe d’invraisemblances. Les étagères ruissellent de raretés soigneusement abandonnées par des mains obscures, tandis que les vendeurs, sentinelles blasées du négoce insipide, distillent leur savoir avec une indifférence profonde. Ici gît l’héritage chaotique d’une ère cybernétique avide de sens, où l’absurde et le sublime virevoltent dans une valse singulière.
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