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D’un nom pompeux à en faire pâlir une université intergalactique ou un café littéraire haut de gamme, l’Espace Cosmopolis se veut le bastion de la culture sous toutes ses coutures. Un melting-pot d’expositions, de conférences et d’ateliers, où l’on se pavane en se prenant pour le Parrain des arts, tout en s’envoyant un énième café dispendieux dans le café conceptuel attenant. C’est ça, le cocon chaleureux des âmes en quête de reconnaissance culturelle, prêtes à hérisser le plumage de leur carte bancaire pour s’imprégner d’une pseudo-intellectualité.
À l’intérieur de ce repaire de l’arrogance artistique, les joutes verbales entre érudits auto-proclamés résonnent comme des chants de sirènes ensorcelant les âmes en mal de contenu. Dans un joyeux bordel de vernissages et de débats enflammés, l’Espace Cosmopolis vend son image comme le saint Graal de la pensée intellectuelle, se renouvelant inlassablement au quotidien. Mais derrière le barnum culturel se dessine parfois une réalité plus terne, où l’art s’efface devant le snobisme et l’élitisme déguisé sous les oripeaux d’une prétendue ouverture d’esprit.
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